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Des histoires secrètes aux Archives départementales
Cet article a plus d'un an et est à considérer comme une archive
Jusqu'au 6 janvier aux Archives départementales, l’exposition « Derrière la porte, histoires intimes (1700-1940) » lève le voile sur deux siècles et demi de murmures, confidences et autres messages. Tranches de vie personnelles, archives judiciaires, hospitalières, notariales, historiques, les thématiques abordées sont nombreuses et variées.
L’affiche de l’exposition explique parfaitement son contenu. On y voit deux domestiques rivés à une porte. L’un plie les genoux de manière à espionner via le trou de la serrure pendant que sa complice tend l’oreille pour aiguiser son ouïe. L’objet de leur intérêt est bien évidemment ce qui se trame derrière la porte. Est-il question d’amour clandestin ? D’affaires de gros sous ? D’un secret de famille si compromettant qu’il ne peut être que susurré ? La réponse ne prime sans doute pas tant que cela. C’est le goût de l’enquête, du mystère et de tout ce qui compose un secret, gardé, partagé ou trahi qui fait le sel de cette exposition riche en révélations de toutes sortes.
Chronologiquement, son point de départ est situé au XVIIIe siècle. Il est alors question d’espaces privés dans les maisons. Une petite révolution qui fera date, ne serait-ce que pour le concept de chambre à coucher, de lit conjugal ou de salle de bain privative. Imagine-t-on aujourd’hui faire sa toilette en présence d’autres personnes, avec un paravent comme unique écran ? La tenue d’un journal intime, très à la mode à l’époque, n’était finalement que le prolongement du miroir, où l’on pouvait perdre son regard autant de fois que souhaité sans personne pour y voir un inconvénient.
Le secret médical est une autre composante de l’exposition. Ce n’est que depuis 1810 que le médecin a l’obligation de le respecter. Des métiers oubliés refont surface à travers des lettres ou comptes-rendus : officiers de santé ou garde-malades par exemple. Avant eux, c’était les religieuses qui officiaient dans les hôpitaux. Elles y entendaient parfois de lourds secrets au détour de confessions livrées en pleines agonies. Autre sujet de dissimulation : la minorité protestante en France, qui devait vivre dans la clandestinité et ce, jusqu’à l’Édit de tolérance datant de novembre 1787. Les documents d’époque exhumés permettent également d’en savoir plus sur différents types de correspondances : diplomatiques, amoureuses, administratives. Les conversations à distance deviennent même un genre littéraire à part entière. Peut-être dans les siècles à venir, les secrets de nos textos et autres missives numériques seront-ils décortiqués par des exégètes ou des commissaires d’expositions ?
Journée thématique, spectacle, visites guidées : de nombreuses animations sont proposées au cours des prochaines mois. Pour en savoir plus, il faut se rendre sur la page Seinoscope dédiée à l’exposition « Derrière la porte, histoires intimes (1700-1940) ». Le site des Archives départementales regorge également d’informations.
L’affiche de l’exposition explique parfaitement son contenu. On y voit deux domestiques rivés à une porte. L’un plie les genoux de manière à espionner via le trou de la serrure pendant que sa complice tend l’oreille pour aiguiser son ouïe. L’objet de leur intérêt est bien évidemment ce qui se trame derrière la porte. Est-il question d’amour clandestin ? D’affaires de gros sous ? D’un secret de famille si compromettant qu’il ne peut être que susurré ? La réponse ne prime sans doute pas tant que cela. C’est le goût de l’enquête, du mystère et de tout ce qui compose un secret, gardé, partagé ou trahi qui fait le sel de cette exposition riche en révélations de toutes sortes.
Chronologiquement, son point de départ est situé au XVIIIe siècle. Il est alors question d’espaces privés dans les maisons. Une petite révolution qui fera date, ne serait-ce que pour le concept de chambre à coucher, de lit conjugal ou de salle de bain privative. Imagine-t-on aujourd’hui faire sa toilette en présence d’autres personnes, avec un paravent comme unique écran ? La tenue d’un journal intime, très à la mode à l’époque, n’était finalement que le prolongement du miroir, où l’on pouvait perdre son regard autant de fois que souhaité sans personne pour y voir un inconvénient.
Le secret médical est une autre composante de l’exposition. Ce n’est que depuis 1810 que le médecin a l’obligation de le respecter. Des métiers oubliés refont surface à travers des lettres ou comptes-rendus : officiers de santé ou garde-malades par exemple. Avant eux, c’était les religieuses qui officiaient dans les hôpitaux. Elles y entendaient parfois de lourds secrets au détour de confessions livrées en pleines agonies. Autre sujet de dissimulation : la minorité protestante en France, qui devait vivre dans la clandestinité et ce, jusqu’à l’Édit de tolérance datant de novembre 1787. Les documents d’époque exhumés permettent également d’en savoir plus sur différents types de correspondances : diplomatiques, amoureuses, administratives. Les conversations à distance deviennent même un genre littéraire à part entière. Peut-être dans les siècles à venir, les secrets de nos textos et autres missives numériques seront-ils décortiqués par des exégètes ou des commissaires d’expositions ?
Journée thématique, spectacle, visites guidées : de nombreuses animations sont proposées au cours des prochaines mois. Pour en savoir plus, il faut se rendre sur la page Seinoscope dédiée à l’exposition « Derrière la porte, histoires intimes (1700-1940) ». Le site des Archives départementales regorge également d’informations.