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Podcast 76 : « Nouvelle Babel », le roman policier d'anticipation de Michel Bussi
Cet article a plus d'un an et est à considérer comme une archive

Des titres en alphabet cyrillique, des idéogrammes sur la tranche de livres, des citations de critiques dithyrambiques en anglais : dans sa pièce faisant office de bureau, la bibliothèque de Michel Bussi regorge de ses ouvrages traduits. Elle témoigne à elle seule de l’enthousiasme mondial suscité par l’auteur rouennais et ses histoires policières, proposées aujourd’hui dans une trentaine de langues différentes. Cette reconnaissance du public s’ajoute au succès critique pour cet ex-professeur de géographie à l’Université de Rouen, primé plusieurs fois en France mais aussi au Japon. Un vrai bonheur affligé d’un unique inconvénient à ses yeux, « la frustration, c’est qu’en dehors de regarder les couvertures, c’est assez difficile de traquer les fautes d’orthographe ». La phrase, prononcée avec le sourire, trahit le réflexe d’un ancien enseignant. Elle souligne aussi la simplicité et la malice avec lesquelles il considère les lauriers dont on l’a couronné pour des romans tels que Maman a tort, Nymphéas noirs, Le Temps est assassin ou Rien ne t’efface.
La particularité de Nouvelle Babel, son livre sorti le 3 février aux Presses de la Cité, est l’incursion dans le domaine de la science-fiction, une première pour l’auteur ancré en Seine-Maritime, qui tisse dans un futur pas si éloigné une trame policière à base de crimes, d’enquête à multiples rebondissements et de révélations inattendues. C’est que Michel Bussi cultive une sérieuse réputation de maître du « twist ». Rien à voir évidemment avec la danse, mais plutôt avec des coups de théâtre lorsqu’il s’agit d’exhumer des secrets subtilement enfouis ou d’exposer au grand jour un coupable forcément insoupçonnable au premier paragraphe. La parution, le 3 mars, de La fabrique du suspense, confirme d’ailleurs sa maîtrise des codes propres à la création d’un polar. Dans ce nouvel ouvrage, il confie ses secrets d’écriture et prodigue des conseils afin de tricoter dans les règles de l’art une bonne histoire criminelle.
Cela faisait un certain temps que l’auteur avait envie de raconter une histoire d’anticipation et dans Nouvelle Babel, c’est par le prisme d’une invention bien connue pour tout amateur d’univers SF, la téléportation, qu’il immerge le lecteur dans son récit situé en 2097. Grâce à ce moyen révolutionnaire de déplacement instantané en n’importe quel point du globe, l’humanité a guéri plusieurs de ses maux récurrents : violence endémique, guerres à répétition, vampirisme des mégalopoles toujours plus écrasantes pour les individus. Cette souveraine panacée a même eu raison des virus et du réchauffement climatique, réduits au simple état de mauvais souvenirs.
Tout n’est pas idyllique néanmoins dans ce monde policé et le début du roman dévoile un meurtre tout en initiant le lecteur à certains principes de la téléportation. La suite, composée de chapitre courts au rythme soutenu, fera émerger de nombreux personnages ainsi que des antagonistes machiavéliques menaçant le sort de l’humanité entière.
C’est pour en savoir plus, tout en évitant d’abîmer la découverte de l’intrigue, que nous sommes partis munis d’un micro rencontrer Michel Bussi. Il a répondu à nos questions traitant de sa carrière, de son nouveau roman, des multiples adaptations de ses livres et de son rôle en tant que parrain de l’Armada 2023.
Il y a deux versions de ce podcast : une première d’une durée de 22 minutes et une seconde, longue de 44 minutes, qui aborde des thématiques supplémentaires tout en dévoilant des réponses plus détaillées.
Les extraits du premier chapitre de Nouvelle Babel qui entrecoupent l’entretien avec Michel Bussi sont lus par le comédien Thierry Blanc.