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Non au harcèlement

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©Goupil
Ce jeudi 18 novembre se tient la journée « Non au harcèlement », un événement national organisé pour sensibiliser aux phénomènes de harcèlement dans le milieu scolaire. En charge des collèges, le Département lutte contre ce fléau afin de permettre aux élèves d'avoir une scolarité épanouie.
 
Le harcèlement est une violence répétée qui peut être verbale, physique ou psychologique. Malheureusement, il n’est pas rare que cette violence se retrouve en milieu scolaire, et cela dès le plus jeune âge : un ou plusieurs élèves s’en prennent alors à une victime qui ne peut se défendre.
Aujourd’hui, avec l’utilisation permanente des nouvelles technologies, le harcèlement entre élèves se poursuit en dehors de l’enceinte des établissements scolaires. On parle alors de cyberharcèlement. Selon une étude publiée en octobre par l'association e-Enfance, 20 % des jeunes, du CE2 à la terminale, auraient déjà été confrontés au cyberharcèlement.
 
Un délit puni par la loi
Toute victime de ce type de harcèlement peut demander le retrait des publications à leur auteur ou au responsable. Un signalement ou une plainte peut également être déposée en ligne à la police ou à la gendarmerie et le délit est sanctionné par des peines d'amende et/ou de prison. Les sanctions sont plus graves si la victime a moins de 15 ans.
 
Des solutions
Que vous soyez victime ou témoin de harcèlement scolaire ou de cyberharcèlement, un seul réflexe : en parler. Des professionnels sont à votre écoute via des numéros accessibles du lundi au vendredi de 9h à 20h et le samedi de 9h à 18h. L’appel est gratuit et anonyme.
3020 : harcèlement scolaire
3018 : cyberharcèlement
Le 3018 peut également être composé sur messenger. Des psychologues, des juristes et des spécialistes des usages numériques sont à l’écoute des jeunes et pourront, après avoir identifié le problème, procéder au retrait des contenus ou des comptes auteurs de cyberharcèlement.
 
Dans tous les cas, la victime pourra être prise en charge pour lui permettre de surmonter cette épreuve qui, bien souvent, s’étend dans la sphère familiale et/ou l’établissement scolaire.
 
Des bonnes pratiques pour minimiser le risque d’une mauvaise utilisation des informations personnelles :
  • Privilégier les sites internet où l’information est officielle (Gouvernement, Département…) ou vérifiée et référencée (journaux, Wikipédia…)
  • Séparer le vrai du faux grâce à des sites comme TinEye, Google Images et FotoForensics.
  • Protéger ses comptes sur les réseaux sociaux. Pour les mineurs, il est conseillé de paramétrer un maximum d’éléments au niveau le plus restrictif. Facebook : paramétrer la visibilité de son compte à des « amis uniquement », refuser d’être indexé par d’autres sites web. Skype : limiter la visibilité de sa photo de profil à sa liste de contacts et refuser les demandes de personnes qui ne sont pas dans cette liste. Twitter : protéger ses tweets (messages) afin qu’ils ne soient pas disponibles publiquement. Ask.fm : refuser de recevoir des questions anonymes.
  • Respecter sa vie privée et celle des autres. Les publications suivent leurs auteurs longtemps. Certaines images ou informations pourraient être mal interprétées et utilisées à mauvais escient. Faire attention à ce que l’on publie et rester correct pour ne pas blesser ses camarades, professeurs ou toute personne qui pourraient souffrir de ses cyber-échanges. Par ailleurs, il est interdit de diffuser la photo d’une autre personne sans son autorisation.