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Nature : A couper le souffle !

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La nature offre des points de vues à couper le souffle. La colline Sainte-Catherine aussi appellée côte Sainte-Catherine est un point de vue emblématique de Rouen. Elle permet une vue exceptionnelle sur la rive droite et la rive gauche de la ville ainsi que sur les édifices rouennais et les méandres de la Seine.

Du haut de ses 140 mètres, la côte Sainte-Catherine permet d’observer la ville aux cent clochers, ses deux rives, la Seine et ses ponts. Située à l’est de Rouen, la côte Sainte-Catherine est un lieu immanquable pour pouvoir admirer toute la ville de jour comme de nuit.
 
Une fois arrivé en haut de la colline Sainte-Catherine, il est possible apercevoir trois tables de lecture, au nord, à l’ouest et au sud, expliquant les différents monuments et lieux comme la cathédrale Notre-Dame, les églises de la ville, l’hôpital Charles Nicolle, les six ponts, la tour des Archives…
De nombreux artistes comme Claude Monet, avec le tableau « Vue générale de Rouen », visible au Musée des Beaux-Arts de la ville, avaient déjà été séduits par cette vue exceptionnelle.

En plus d’être un excellent spot photo incontournable, la côte Sainte-Catherine est aussi un lieu idéal pour se poser au calme dans un endroit verdoyant et en profiter pour lire un livre, pique-niquer ou tout simplement se reposer et admirer le paysage.
Les sportifs y trouvent également leur intérêt car de nombreux randonneurs affrontent les 525 marches.

Au coucher du soleil, elle se transforme en véritable lieu romantique où tous les amoureux peuvent observer main dans la main les couleurs chaudes du ciel envahir la ville.



A Varengeville-sur-Mer, l'église et le cimetière marin dominent la mer et offrent une vue vertigineuse sur la mer et les falaises crayeuses d'une hauteur de 80 mètres. L'église du 12e siècles se pare d'un vitrail abstrait d'Ubac, ainsi que d'un vitrail de Georges Braque, enterré dans le cimetière marin voisin. Lieu plein de poésie, il jouxte l'église face au large.
L'église a la particularité de posséder deux nefs. Celle du nord, datée du XIIe et du XIIe siècle, est construite en silex et est couverte d'une charpente caractéristique du style roman. La nef du sud qui est plus récente (1548) est de style gothique et est construite en grès. Elle fut peut-être construite par Jehan Ango dont le manoir se trouve également dans le village. Le porche d'entrée s'ouvre dans la nef sud. Entre les deux nefs se trouve un pilier polygonal décoré de sculptures.

Le cimetière marin doit sa dénomination à Jérôme et à Jean Tharaud. Les deux frères, académiciens, qui habitaient Varengeville-sur-Mer, consacrèrent en 1948 plusieurs articles dans les Chroniques du Figaro à cet endroit. Certains artistes comparèrent les articles avec le poème de Paul Valéry "Le cimetière marin" écrit en 1920 et vantant les charmes du cimetière marin de Sète. Il n'en fallut pas plus pour rendre célèbre le petit cimetière de Varengeville-sur-Mer.

Parmi les artistes inhumés dans le cimetière se trouvent :
  • Georges Braque (1882-1963) et sa femme Marcelle. Le peintre et sculpteur, initiateur du cubisme, vécut les 30 dernières années de sa vie au village.
  • Albert Roussel (1869-1937), compositeur de nombreuses mélodies, des symphonies, dont le "festin de l'araignée", et l'opéra-ballet "Padmavati" inspiré par ses voyages en Inde. Il partage sa sépulture avec sa femme Blanche.
  • Georges de Porto-Riche (1849-1930), auteur dramaturge et écrivain
  • Paul Nelson (1895-1979), architecte, diplômé de l'École des Beaux-Arts de Paris en 1927. Il passait ses vacances à Varengeville-sur-Mer en compagnie de ses amis Joan Miro, Calder ou Braque.
  • L'épouse de Francis Yard, Marthe, et ses enfants René et Madeleine.