Aides aux collégiens
- POUR VOUS SERVIR
- Rechercher
-
Services en ligne
- Mes démarches en ligne
- Pass Jeunes 76
- Subvention ZFE-m
- Handipass' sports 76
- Aide au sport
- Aide aux Collégiens pour la Restauration et l'Internat
- Tope là !
- Téléservice personnes âgées ou en situation de handicap
- Archives / Recherches
- Aides clubs seniors
- Trouver mon collège
- Marchés publics
- Aides communes / EPCI
- Parc départemental de matériel
- Offres d'emploi
- Transports adaptés élève / étudiant en situation de handicap
- Etablissement d'accueil du jeune enfant
- Extranet NOTAIDE-SOCIALE 76
Une journée internationale dédiée au sport féminin
Publié : Il y a 8 mois
La date du 24 janvier marque chaque année la journée internationale du sport féminin. Initiée en 2014 par le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel et le Comité National Olympique et Sportif français, ses objectifs sont d’en accroître la visibilité tout en soulignant les problématiques qui le caractérisent.
À l’orée des prochains JO de Paris, c’est une thématique essentielle qui est soulevée. Le sport féminin souffre de longue date d’un déficit de médiatisation et les progrès à entrevoir sont clairement identifiés. Le traitement égalitaire des femmes est une priorité. Montrer plus de sport pratiqué par des athlètes féminines – pas uniquement des compétitions - en est une autre. Ce, de manière à intéresser le grand public sur le sujet et de susciter les prises de licences dans un maximum de disciplines différentes. Cette action aide également à briser les stéréotypes, notamment vis-à-vis du sport adapté ou de certaines activités qui seraient « réservées aux hommes », le rugby par exemple. Favoriser la pratique d’un sport chez les jeunes leur permet aussi de s’affirmer tout en prenant conscience de leur santé. Un autre effet positif d’une médiatisation amplifiée est de montrer des femmes à des postes haut placés au sein des fédérations et des structures gravitant autour, prouvant qu’à tous les niveaux, les sportives ont leur mot à dire.
Tous ces bénéfices, Elena Seille, escrimeuse seinomarine ayant fait ses armes au club des Fines Lames de Dieppe, milite en leur faveur. Membre de la Seine-MariTEAM76, collectif de 26 talents sportifs soutenus par le Département, Elena est en plein préparatifs pour l’échéance majeure de 2024 : les Jeux Olympiques de Paris. C’est de Bordeaux, où elle s’entraîne ces jours-ci, qu’elle évoque son expérience. « Les inégalités entre hommes et femmes se voient de plusieurs façons. Bien sûr, tout le monde peut s’inscrire à l’escrime mais dans les faits, il y a un énorme fossé entre garçons et filles. Là où il va y avoir 200 hommes en compétition, nous, on sera la moitié. De plus, ils seront davantage valorisés, cela se reflète dans le discours des compétiteurs, et même dans les lots fournis. J’ai le souvenir de gagnants remportant des casques audio dernière génération. Nous, les filles, avions des parfums en récompense ! ».
En ce qui concerne la date du 24 janvier, elle trouve grâce à ses yeux pour plusieurs raisons. « C’est important qu’il y ait une journée spécifique. Il y a encore trop de non-dit. Par exemple, l’épée dame, c’est « moins intéressant que l’épée homme ». C’est moins regardé et en y remédiant, on montrera que les femmes peuvent avoir des palmarès importants, qu’elles peuvent réussir et que le sport féminin est accessible à toutes. » Cette mission, Elena l’exécute directement sur le terrain. « La visibilité passe d’abord par les clubs, les associations, les écoles. J’ai l’occasion parfois de montrer mon sport aux enfants. Ça me tient à cœur aussi parce que j’ai grandi à Dieppe, que j’ai débuté l’escrime à onze ans et que je la pratique toujours dans mon club d’origine. » À vingt ans, la jeune épéiste a déjà l’habitude de l’élite européenne et mondiale. Elle compte plusieurs podiums à son actif, en solo et en équipe nationale. Son entraînement est quotidien et varie entre deux et quatre heures. « Quatre plans sont étudiés : physique, tactique, technique et mental. Cette dernière partie est fondamentale. Elle est presque plus importante que le physique ! »
Pour en savoir plus sur le groupe de sportifs seinomarins aidés par le Département, il faut consulter l’article consacré à la Seine-MariTEAM76.
À l’orée des prochains JO de Paris, c’est une thématique essentielle qui est soulevée. Le sport féminin souffre de longue date d’un déficit de médiatisation et les progrès à entrevoir sont clairement identifiés. Le traitement égalitaire des femmes est une priorité. Montrer plus de sport pratiqué par des athlètes féminines – pas uniquement des compétitions - en est une autre. Ce, de manière à intéresser le grand public sur le sujet et de susciter les prises de licences dans un maximum de disciplines différentes. Cette action aide également à briser les stéréotypes, notamment vis-à-vis du sport adapté ou de certaines activités qui seraient « réservées aux hommes », le rugby par exemple. Favoriser la pratique d’un sport chez les jeunes leur permet aussi de s’affirmer tout en prenant conscience de leur santé. Un autre effet positif d’une médiatisation amplifiée est de montrer des femmes à des postes haut placés au sein des fédérations et des structures gravitant autour, prouvant qu’à tous les niveaux, les sportives ont leur mot à dire.
Tous ces bénéfices, Elena Seille, escrimeuse seinomarine ayant fait ses armes au club des Fines Lames de Dieppe, milite en leur faveur. Membre de la Seine-MariTEAM76, collectif de 26 talents sportifs soutenus par le Département, Elena est en plein préparatifs pour l’échéance majeure de 2024 : les Jeux Olympiques de Paris. C’est de Bordeaux, où elle s’entraîne ces jours-ci, qu’elle évoque son expérience. « Les inégalités entre hommes et femmes se voient de plusieurs façons. Bien sûr, tout le monde peut s’inscrire à l’escrime mais dans les faits, il y a un énorme fossé entre garçons et filles. Là où il va y avoir 200 hommes en compétition, nous, on sera la moitié. De plus, ils seront davantage valorisés, cela se reflète dans le discours des compétiteurs, et même dans les lots fournis. J’ai le souvenir de gagnants remportant des casques audio dernière génération. Nous, les filles, avions des parfums en récompense ! ».
En ce qui concerne la date du 24 janvier, elle trouve grâce à ses yeux pour plusieurs raisons. « C’est important qu’il y ait une journée spécifique. Il y a encore trop de non-dit. Par exemple, l’épée dame, c’est « moins intéressant que l’épée homme ». C’est moins regardé et en y remédiant, on montrera que les femmes peuvent avoir des palmarès importants, qu’elles peuvent réussir et que le sport féminin est accessible à toutes. » Cette mission, Elena l’exécute directement sur le terrain. « La visibilité passe d’abord par les clubs, les associations, les écoles. J’ai l’occasion parfois de montrer mon sport aux enfants. Ça me tient à cœur aussi parce que j’ai grandi à Dieppe, que j’ai débuté l’escrime à onze ans et que je la pratique toujours dans mon club d’origine. » À vingt ans, la jeune épéiste a déjà l’habitude de l’élite européenne et mondiale. Elle compte plusieurs podiums à son actif, en solo et en équipe nationale. Son entraînement est quotidien et varie entre deux et quatre heures. « Quatre plans sont étudiés : physique, tactique, technique et mental. Cette dernière partie est fondamentale. Elle est presque plus importante que le physique ! »
Pour en savoir plus sur le groupe de sportifs seinomarins aidés par le Département, il faut consulter l’article consacré à la Seine-MariTEAM76.