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Les clos-masures: un patrimoine exceptionnel, vers une reconnaissance de l'UNESCO
->La démarche d'inscription sur la Liste du patrimoine mondial > Les enjeux et fondements de la candidature
Les enjeux et fondements de la candidature
Les enjeux de la candidature :
• En termes de patrimoine et de paysage :
Le clos-masure est l’un des symboles de l’identité normande et endémique du pays de Caux. Ce patrimoine bâti et paysager, multiséculaire et initialement agricole, est aujourd’hui peu adapté à l’agriculture moderne. À terme, il est menacé de disparition : les bâtiments agricoles n’ayant plus d’usages et de nombreux talus surmontés d’arbres de haut jet ayant été arasés.
• En termes d’environnement et de biodiversité :
Les clos-masures sont les poumons verts du pays de Caux, leurs composantes arborées (talus, verger…) en font des véritables trames vertes et des corridors écologiques reconnus. Par ailleurs, le clos-masure joue un rôle essentiel pour les écoulements d’eau et la lutte contre les inondations.
• En termes d’économie et de tourisme :
Aujourd’hui, 40 % des clos-masures sont résidentiels mais 60 % restent encore agricoles et ceux-ci diversifient leur activité notamment avec les concepts de fermes pédagogiques ou d’écomusées. De même, le tourisme rural est de plus en plus apprécié des visiteurs venant de la France ou de l’étranger. Le clos-masure par sa densité présente la particularité de pouvoir aisément accueillir des touristes. Nombreux sont ceux ayant une activité de gîtes, de chambre d’hôtes ou de lieu d’hébergement insolite.
• En termes d’appartenance à un territoire :
Symbole méconnu de la Seine-Maritime, le clos-masure est avant tout le décor quotidien de centaines de milliers d’habitants. Par cette démarche de reconnaissance internationale, le clos-masure peut devenir un des éléments de fierté des habitants en Seine-Maritime et en Normandie.
Les fondements de la candidature :
Au-delà du clos-masure, en tant que ferme traditionnelle du pays de Caux, la démarche s’oriente davantage vers la reconnaissance du paysage qu’ils contribuent à forger.
Ainsi, la candidature officielle envisagée est celle de la catégorie des Paysages Culturels Évolutifs et Vivants définie comme une « œuvre conjuguée de l’Homme et de la Nature » alliée au critère V (sur X) de la Convention de 1972. Les clos-masures se présentent ainsi comme un « exemple éminent d’établissement humain traditionnel du territoire, représentatif d’une culture ou de l’interaction humaine avec l’environnement ».
Le succès d’une telle démarche permettrait au paysage des clos-masures de rejoindre alors quelques-uns des plus beaux paysages français, que sont les Pyrénées-Mont-Perdu (1997), la Juridiction de Saint-Émilion (1999), le Val de Loire (2000), Les Causses et les Cévennes (2011), le Bassin Minier du Nord-Pas de Calais (2012), ou plus récemment les Coteaux, Maisons et Caves de Champagne et les Climats de Bourgogne, tous deux inscrits en 2015.
• En termes de patrimoine et de paysage :
Le clos-masure est l’un des symboles de l’identité normande et endémique du pays de Caux. Ce patrimoine bâti et paysager, multiséculaire et initialement agricole, est aujourd’hui peu adapté à l’agriculture moderne. À terme, il est menacé de disparition : les bâtiments agricoles n’ayant plus d’usages et de nombreux talus surmontés d’arbres de haut jet ayant été arasés.
• En termes d’environnement et de biodiversité :
Les clos-masures sont les poumons verts du pays de Caux, leurs composantes arborées (talus, verger…) en font des véritables trames vertes et des corridors écologiques reconnus. Par ailleurs, le clos-masure joue un rôle essentiel pour les écoulements d’eau et la lutte contre les inondations.
• En termes d’économie et de tourisme :
Aujourd’hui, 40 % des clos-masures sont résidentiels mais 60 % restent encore agricoles et ceux-ci diversifient leur activité notamment avec les concepts de fermes pédagogiques ou d’écomusées. De même, le tourisme rural est de plus en plus apprécié des visiteurs venant de la France ou de l’étranger. Le clos-masure par sa densité présente la particularité de pouvoir aisément accueillir des touristes. Nombreux sont ceux ayant une activité de gîtes, de chambre d’hôtes ou de lieu d’hébergement insolite.
• En termes d’appartenance à un territoire :
Symbole méconnu de la Seine-Maritime, le clos-masure est avant tout le décor quotidien de centaines de milliers d’habitants. Par cette démarche de reconnaissance internationale, le clos-masure peut devenir un des éléments de fierté des habitants en Seine-Maritime et en Normandie.
Les fondements de la candidature :
Au-delà du clos-masure, en tant que ferme traditionnelle du pays de Caux, la démarche s’oriente davantage vers la reconnaissance du paysage qu’ils contribuent à forger.
Ainsi, la candidature officielle envisagée est celle de la catégorie des Paysages Culturels Évolutifs et Vivants définie comme une « œuvre conjuguée de l’Homme et de la Nature » alliée au critère V (sur X) de la Convention de 1972. Les clos-masures se présentent ainsi comme un « exemple éminent d’établissement humain traditionnel du territoire, représentatif d’une culture ou de l’interaction humaine avec l’environnement ».
Le succès d’une telle démarche permettrait au paysage des clos-masures de rejoindre alors quelques-uns des plus beaux paysages français, que sont les Pyrénées-Mont-Perdu (1997), la Juridiction de Saint-Émilion (1999), le Val de Loire (2000), Les Causses et les Cévennes (2011), le Bassin Minier du Nord-Pas de Calais (2012), ou plus récemment les Coteaux, Maisons et Caves de Champagne et les Climats de Bourgogne, tous deux inscrits en 2015.