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Rendez-vous historique à Mirville

Publié : Il y a 3 mois
©ariane duclert
En décembre 1991, le château de Mirville, demeure de jeunesse de Pierre de Coubertin, accueillait déjà la flamme olympique pour les Jeux Olympiques d’hiver d’Albertville. Plus de 30 ans plus tard, la flamme était de retour le 5 juillet pour une journée particulièrement chargée en émotion.
 

C’est aux alentours de 13 heures, après être passée par Yvetot, que la flamme a fait son entrée à Mirville. Lieu ô combien emblématique, la demeure qui vit grandir Pierre de Coubertin, aujourd’hui propriété de ses descendants, s’est mise en beauté pour accueillir l’événement. Un grand portrait en noir et blanc du fondateur des Jeux modernes a été dressé contre la façade et contemple la pelouse et l’estrade où vont bientôt se succéder les relayeurs et les officiels.
En attendant, derrière les barrières de sécurité, un public tout sourire s’échauffe en agitant les drapeaux distribués pour la circonstance. « On était déjà là en décembre1991 pour les jeux d’Albertville. À l’époque, on a couru avec les porteurs de flamme et il faisait très froid ! », se souvient Jean-Pierre, passionné de course à pied avec à son actif un palmarès de 17 marathons.



Autour de lui, le club de course à pied de Bolbec est venu en force et pour rien au monde, ils n’auraient manqué cet « événement historique ». De leur côté, Daniel et Martine sont partis le matin d’Alvimare. Ils auraient pu s’arrêter à Yvetot, mais ils ont préféré Mirville : « C’est un lieu symbolique ! » Eux aussi étaient là en 1991 et bientôt ils seront à Paris : « nous allons découvrir l’aviron à Vaires-sur-Marne ».

Un lieu chargé d’histoire

Chacun a donc réservé sa place, aux premières loges avec une vue imprenable, sur le lac, l’élégante façade en briques de Saint-Jean où après un début de matinée mitigé, s’attardent à présent quelques flaques de soleil. Quand soudain, la forêt fait entendre les premiers véhicules du convoi. Reçue des mains de la basketteuse Sandrine Gruda, la flamme portée haut par Thibaut de Navacelle de Coubertin, fils de Jacques de Navacelle, propriétaire des lieux, tout de blanc vêtu, entame sa dernière course, magnifique, dans l’allée qui conduit au château. Puis à hauteur de la passerelle surplombant le lac, elle marque un temps d’arrêt pour laisser caméras et appareils photos immortaliser la scène, sous une véritable ovation des quelques 200 scolaires invités, en train de trépigner derrière le mur du potager.

Instant mémorable. On retrouvera Thibault de Navacelle de Coubertin au pied du château, fier d’avoir apporté sa contribution à cette journée emblématique, dans un lieu pour lui « aussi chargé d’histoire ».

La fête de l’olympisme

Mais les grandes vedettes du jour, ce sont plus encore les six jeunes partis en Grèce dans le cadre du projet L’Odyssée de la flamme, porté par le Cercle Pierre de Coubertin, dont les 24 photos sélectionnées sont mises à l’honneur sur la pelouse centrale. Pour Léo, Célia et Camille, cette journée à Mirville est l’aboutissement d’une aventure incroyable, un rêve qui pour Camille va encore se prolonger à Paris : « J’y serai pour les Jeux Olympiques, comme bénévole au Grand Palais pour les épreuves d’escrime et de taekwondo ! » confie-t-elle, déjà pleine d’impatience.


Présent aux côtés de la famille de Navacelle et des officiels, le Président du Département en a profité pour saluer dans son discours cette belle « fête de famille » :  « la fête de la famille de Coubertin », » la fête de la famille de l’olympisme » et plus généralement, « la fête de la jeunesse ».