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Sites et musées départementaux

©Marceau Bellenger

Le patrimoine culturel de la Seine-Maritime est très riche et le Département contribue à le valoriser avec ses six sites et musées. Les univers que ces derniers représentent sont très différents et d'adressent à tous les publics.

Le parc animalier et botanique de Clères

Paon au parc de Clères
© Marceau Bellenger

Fondé en 1919 par l’ornithologue et naturaliste Jean Delacour, le parc de Clères propose une collection de plus de 1400 animaux dont 1000 en semi-liberté dans un parc arboré où se dresse un riche ensemble architectural.

Le Parc et le château

Le château de style gothique flamboyant qui domine le parc a été érigé sur les ruines d’un ancien château féodal à l'initiative de George III, seigneur de Clères. Il sera partiellement détruit par Charles le Téméraire (1433-1477), Duc de Bourgogne, puis rénové et terminé par Georges IV au début du 16e siècle. Il est alors tel que nous le connaissons aujourd'hui. Le manoir en briques et pans de bois situé à côté du château date lui aussi du 16e siècle. Sévèrement endommagés durant la Révolution, les bâtiments sont restaurés par le Comte Hector de Béarn en 1865.

C'est à cette époque que le parc prend forme : le lac est créé et les jardins sont aménagés. L'ornithologue Jean Delacour fait l'acquisition du domaine en 1919. Il poursuit les travaux d'aménagement extérieur dans le but de créer un parc botanique et ornithologique, qui ouvrira ses portes au public en 1930. En 1967, Jean Delacour lègue sa propriété au Muséum National d'Histoire Naturelle, qui poursuit selon ses vœux le travail de préservation d'espèces ornithologiques rares ou menacées et améliore la collection botanique. Le parc de Clères est géré par le Conseil Départemental de la Seine-Maritime depuis 1989.

Les collections végétales

Pour initier la collection botanique, Jean Delacour demanda au paysagiste anglais Avray Tipping de remanier les jardins et le parc, dans le souci de donner autant d'importance à la conservation du patrimoine végétal qu'à celle du patrimoine animal. La collection botanique se compose notamment d'un verger conservatoire constitué de pommes à couteau et de pommes à cidre et d'un jardin conservatoire de plantes médicinales.

Les collections animales

Implanté sur un domaine de 53 hectares, le parc est voué au maintien et à la préservation d'espèces animales rares ou menacées. La collection zoologique se compose d'environ 1400 animaux, dont une grande proportion est menacée d'extinction. Les recherches scientifiques menées au parc de Clères sont essentiellement axées sur la génétique moléculaire (biotechnologies de la reproduction), l'insémination artificielle, et la cryopréservation des semences (gestion génétique des populations en captivité). L'objectif de ces travaux de recherche est d'apporter des informations essentielles à la préservation des espèces en voie de disparition. La plupart des animaux évoluent en semi-liberté le long de votre parcours, d'autres sont placés dans des volières visibles.

Les espèces remarquables sont les pandas roux, ibis chauves, les flamants (roses, rouges, du Chili), les chouettes lapones, les cigognes, les ibis rouges, les grues de Mandchouries et depuis 2009, les pélicans frisés. Plus surprenante, la présence des wallabies de Bennet, des antilopes cervicapres en semi-liberté ainsi que des gibbons et des Makicattas sur les îles constitue pour le visiteur un dépaysement exotique.

Les activités du parc de Clères

  • Outre ses missions scientifiques, le parc de Clères organise tout au long de l’année des activités variées en lien avec la nature ouverts à tous : visites commentées du parc, sorties ornithologiques, ateliers jardinage, balades nocturnes en forêt, journées nourrissage…
  • Riche d’un service éducatif, le parc de Clères propose aux enseignants des animations, projets et visites adaptés aux programmes scolaires. Environnement, patrimoine, développement durable, des thématiques variées sont abordées pour tous les niveaux.
  • Plusieurs grandes manifestations ponctuent la saison et attirent un public toujours plus nombreux : Fête du miel, Parc en fête, Mystère au Parc de Clères, Chasse aux œufs…
  • Diverses prestations sont également proposées : mariage, goûter d’anniversaire, séminaires…

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L'Abbaye de Jumièges

Abbaye de Jumièges
© Marceau Bellenger

Au cœur du Parc Naturel des Boucles de la Seine, se dresse fièrement l’abbaye de Jumièges. Elevée au rang de “Plus belle ruine de France” elle offre en ses lieux une promenade captivante à travers le temps et l’espace, entre histoire de France et art contemporain international.

Visite de l’abbaye

« Toute la beauté de la nature qui se mêle aux ruines et du passé qui l'entrelace au présent », cette phrase de Maurice Leblanc a été gravée dans le mur de sa maison qui fait face à l'abbaye. Belle évocation de ce monument phare, autrefois toute puissante avant d'être transformée en carrière de pierres pour finalement être élevée au rang de “plus belle ruine de France” par Victor Hugo lui-même.

De « beaux restes » qui ont passé les siècles et les remous de l’histoire pour la raconter aujourd’hui encore, aidé par la technologie 3D.

Le Logis abbatial

Situé au nord-est des ruines de l’abbaye, le logis abbatial est l’ancienne résidence des abbés commendataires de Jumièges. Sa construction débute en 1666, en remplacement de l’ancien logis médiéval situé près de l’église Saint-Pierre et alors à l’abandon ; il est achevé en 1671, date à laquelle François II de Harlay de Champvallon, archevêque de Paris et abbé de Jumièges, s’y installe.

A la Révolution, le logis abbatial est vendu, séparément de l’abbaye, dès 1791 comme Bien national. Il connaîtra alors plusieurs propriétaires jusqu’à son acquisition, en 1865, par Louis-Helmuth Lepel-Cointet, fils d’Aimé-Honoré Lepel-Cointet, déjà propriétaire des ruines et du parc depuis 1852.

En 1946, l’abbaye de Jumièges devient propriété de l’Etat. Un musée lapidaire est installé en 1954 dans les salles du rez-de-chaussée du logis abbatial. Malheureusement, dans la nuit du samedi 17 au dimanche 18 août 1974, le logis abbatial est ravagé par un terrible incendie. D’importants travaux de restauration ont été nécessaires après ce sinistre pour rendre au bâtiment sa toiture et sa stabilité, sans pour autant permettre sa réouverture au public.

Aujourd’hui, l’art ancien dialogue avec la création contemporaine. Le Département de la Seine-Maritime a souhaité que le logis abbatial devienne un lieu culturel dédié aux arts visuels et, en particulier, à la photographie. Le parc accueille par ailleurs une biennale d’art environnemental.

Les activités de l’abbaye de Jumièges

L’abbaye de Jumièges organise de nombreux événement tout au long de l’année (expositions, ateliers, visites guidées…)

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Le musée Victor Hugo - Maison Vacquerie

Musée Victor Hugo
© Marceau Bellenger

Situé à Rives-en-Seine (Villequier), en bord de Seine, ce lieu chargé de souvenirs est dédié au couple Léopoldine Hugo et Charles Vacquerie. Si l'œuvre de Victor Hugo y occupe une place majeure, la Maison Vacquerie rend aussi hommage à l'amitié qui unissait les familles Vacquerie et Hugo.

Histoire des lieux

Au 19e siècle, la famille Vacquerie connu la prospérité grâce à Charles Isidore Vacquerie (1779-1843), armateur au Havre. Il fit de la maison de villégiature familiale la majestueuse demeure que l'on connaît aujourd'hui. Auguste (1819-1895), un de ses deux fils, est à la base du rapprochement entre les familles Vacquerie et Hugo. Homme de lettres, il fréquente à Paris les mêmes salons que Victor Hugo, pour lequel il cultive une grande admiration. Une amitié durable naît alors entre les deux hommes. Puis Charles, frère aîné d'Auguste, épouse Léopoldine, fille de Victor Hugo (1843). Plus tard, Auguste Vacquerie sera l'exécuteur testamentaire désigné par Victor Hugo pour protéger son héritage littéraire (1885).

En 1951, les héritiers de la famille Vacquerie soumirent au Conseil Général de Seine-Maritime l'idée de transformer la Maison Vacquerie en Musée Victor Hugo. Pour favoriser sa création, ils effectuèrent de nombreux dons destinés à initier les collections du musée (mobilier, photographies, livres, lettres), enrichies depuis des nombreuses acquisitions du Conseil Général (éditions originales, extraits de journaux politiques, caricatures de l'époque, dessins originaux de Victor Hugo etc.).

Aperçu de la visite

La visite présente au fil des pièces de la maison des expositions à thème autour de la figure centrale de Victor Hugo. La salle du billard lui est entièrement consacrée (elle accueille aussi parfois des expositions temporaires, se renseigner auprès du musée). Le salon est dédié à Auguste Vacquerie et témoigne de sa carrière politique et littéraire. Le petit salon raconte l'exil d'Hugo dans les îles anglo-normandes (1852-1870), la création à Jersey d'un atelier photographique par Charles Hugo et Auguste Vacquerie.

La chambre rose et le hall expriment le regard de Victor Hugo sur l'enfance à travers ses personnages dessinés pour ses enfants et petits-enfants (dont Fanfan Troussard et Pista), et des œuvres littéraires destinées aux parents. La chambre rouge de style rococo évoque la personnalité d'Adèle Foucher (1805-1868), épouse de Victor Hugo. Le bow-window est consacré à Juliette Drouet (1806-1883), l'amante qui partagea durant cinquante ans la vie de Victor Hugo. La chambre claire et la chambre bleue présentent le couple Léopoldine Hugo et Charles Vacquerie. Leur noyade tragique y est relatée par des lettres et des journaux de l'époque.

Ponctuellement, le cabinet d'arts graphiques offre la possibilité de voir des œuvres originales fragiles (dessins, manuscrits, correspondance) dans des conditions adaptées à leur conservation (pour l'accès au cabinet d'arts graphiques, se renseigner auprès du musée).

Les activités du musée Victor Hugo

Le musée organise différents événements tout au long de la saison (expositions, visites guidées…)

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Musée des Traditions et Arts Normands - Château de Martainville

Château de Martainville
© Marceau Bellenger

Témoignage précieux de l'architecture Renaissance, le château de Martainville est aujourd'hui un musée dédié à la vie rurale en Normandie du 15e au 19e siècle.

Présentation des lieux

Construit en 1485 à l'initiative de Jacques Le Pelletier, un armateur fortuné, le château de Martainville conjugue les caractéristiques d'un château fort traditionnel avec une architecture Renaissance alors moderne. L'accès au château est protégé par des fossés et un pont-levis. La modernité de l'architecture réside quant à elle dans l'utilisation de briques vernissées (rouges et vitrifiées) à des fins décoratives. Selon une mode de Flandres, les façades du château étaient ornées de nombreux motifs géométriques (quadrillages, losanges, flèches) dont quelques-uns sont encore visibles.

Au 16e siècle, l'héritier de Jacques Le Pelletier, Jacques II, modernise le château. Les grandes cheminées extérieures sont élevées et décorées de contreforts et d'arcs en briques. Au sommet des tours le chemin de ronde est remplacé par une corniche. Des baies sont percées au rez-de-chaussée, et des lucarnes sont aménagées au niveau supérieur. Autour du château, les fossés sont comblés, un mur d'enceinte est érigé et le pont-levis est remplacé par un portail.

Au 17e siècle, Louis de Martainville (petit-fils de Jacques II de Martainville) effectue des transformations des murs d'enceinte et fait également aménager des jardins à la française. Jusqu'à son rachat par l'Etat en 1906, le château ne connaît pas de modification notable. En 1961 le Conseil Général de Seine-Inférieure, sous l'autorité du préfet, y installe un musée consacré aux arts et traditions populaires de Haute-Normandie.

Les collections du musée

Les collections exposées au château ont été acquises dans le but de satisfaire l'ambition de créer un musée dédié aux traditions et arts normands. Elles restituent l'évolution du mobilier régional.
Les salles du rez-de-chaussée et du premier étage présentent de nombreux objets usuels (poterie, verrerie et dinanderie, étains normands, faïence de Rouen) et des meubles remarquables, caractéristiques du mobilier normand : coffres (du moyen âge au 17e siècle), malles et coffrets peints, armoires de mariage rouennaises, cauchoises, des 17e, 18e et 19e siècles.

Les présentations du second étage visent à distinguer au fil des salles les productions et coutumes locales propres aux différents pays de Haute-Normandie : le pays de Caux, le pays de Bray, les pays d'Eure, le littoral et le Petit Caux (ivoires de Dieppe). Le troisième étage est consacré à l'habit et au linge normands : tissu (coton, lin, laine), broderie, dentelle, costume (vêtements quotidiens ou de fêtes), coiffes et bijoux.

L'ensemble des collections offre une excellente représentation de la diversité et des spécificités de l'artisanat et des modes de vie normands du 15e au 19e siècle.

Les activités du musée

Le musée organise de nombreux événements tout au long de la saison (expositions, ateliers, démonstrations d’art ou encore des visites guidées)

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Théâtre romain de Lillebonne

Théâtre romain de Lillebonne
© Marceau Bellenger

Ce site exceptionnel pour découvrir la Normandie antique projette le visiteur au 1er siècle de notre ère. A cette époque, le pays de Caux est sous la domination de l'Empire romain et Lillebonne la capitale de la tribu gauloise des Calètes.

Présentation des lieux

Au 1er siècle, Lillebonne, alors nommée Juliobona en hommage à César, est un lieu d'échange économique important, un port d'où l'on s'embarque pour l'Angleterre, une cité dont le rayonnement est alors plus grand que celui de Rouen. L'aqueduc, les villas, les remparts, les cimetières et le théâtre-amphithéâtre, vestiges de la cité antique, témoignent de l'importance de ville.

Du 4e siècle à 1818, date de son rachat par le Département de Seine-Inférieure, le théâtre est abandonné et sert de carrière. Les fouilles effectuées à partir de 1819 mettent au jour un théâtre d'une ampleur comparable à celle des plus grands amphithéâtres de la gaule romaine. Alors que les théâtres et amphithéâtres sont souvent des monuments distincts, destinés respectivement aux comédies, tragédies, mimes, et réunions politiques, ou aux spectacles violents (combats, exécutions etc.), le théâtre découvert à Lillebonne est un édifice mixte caractéristique de la Gaule du Nord et du Centre.

Sa structure architectural combine des éléments spécifiques aux deux types d'édifices. L'arène de forme elliptique correspond à l'amphithéâtre construit au 1er siècle, et les gradins (« cavea ») en hémicycle édifiés au 2e siècle marquent la transformation du site en théâtre. L'étude des techniques de construction révèle la réalisation de travaux de rénovation, d'agrandissement et d'embellissement du théâtre à la fin du 2e siècle et au début du 3e siècle, une époque correspondant à la prospérité de Juliobona. Les vestiges que nous connaissons correspondent à ces ultimes modifications.

A la fin du 3e siècle, les invasions barbares obligent la population à se réfugier dans l'édifice, transformé en forteresse. Les éléments lapidaires et les nombreux objets dégagés des fouilles, exposés au Musée des Antiquités de Rouen, complètent la visite du site de façon significative pour apprécier la richesse de Juliobona et l'importance de la civilisation gallo-romaine en Normandie.

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Les jardins de l’abbaye de Saint-Georges de Boscherville

Jardins de l'abbaye Saint-Georges
© Marceau Bellenger

Tout près de Rouen, à Saint Martin de Boscherville, se dresse une des plus belles abbayes romanes de Haute-Normandie. Ses jardins à la française sont remarquables par leur architecture. Le parc propose un panorama sur l’ensemble de l’abbaye et sur la vallée de la Seine.

Une histoire de l'architecture religieuse depuis le 1er siècle avant J.-C. Si les monuments actuels, dont l'abbatiale romane du 12e siècle, présentent un intérêt majeur, le site est aussi riche d'enseignements sur l'évolution architecturale des lieux de cultes depuis les temples antiques.

La fonction religieuse du site remonte à la fin du 1er siècle avant J.-C. : un premier temple en bois de tradition gauloise fanum est construit sur les coteaux de Boscherville. Ce temple est agrandi, reconstruit, puis abandonné au cours du 4e siècle. Au 7e siècle les ruines sont converties en chapelle funéraire chrétienne.

L'église abbatiale de style roman qui domine aujourd'hui le site fut édifiée de 1113 à 1140 par des moines bénédictins originaires de Saint Evroult en Ouche. L'architecture de l'édifice est marquée par des choix esthétiques typiques de l'art roman normand : pour que les nefs soient baignées de lumière, de grandes fenêtres sont aménagées en hauteur, ainsi qu'une tour lanterne à la croisée du transept.

Construite ultérieurement, la salle du chapitre date du dernier quart du 12e siècle et témoigne du passage de l'art roman à l'art gothique. Les 13e et 14e siècles correspondent aux années les plus prospères de l'abbaye. Mais la Guerre de Cent ans causera sa ruine, qui perdurera jusqu'à l'arrivée des moines mauristes en 1659. Ces derniers prennent en charge l'entretien du domaine, assurent la restauration de l'abbaye et construisent, de 1690 à 1694, un imposant bâtiment monastique de style classique, attenant à l'église. La partie qui en subsiste, restaurée et ouverte au public, permet cependant d'estimer la grandeur de la construction originale. Les moines mauristes sont aussi à l'origine des jardins “à la française” aménagés à partir de 1680. En 1790, l'abbaye est supprimée par décret révolutionnaire.

Hormis l'église et la salle du chapitre qui sont rachetées respectivement par la commune et le département de la Seine-Inférieure, tous les autres bâtiments et les terrains sont vendus à un industriel rouennais, puis finalement convertis en exploitation agricole jusqu'en 1987. Des fouilles archéologiques effectuées en 1992, complétées de recherches historiques, révèlent l'ampleur et l'importance des jardins crées par les moines mauristes.

Le projet de restitution des jardins du 17e siècle est lancé. Les composantes minérales, les parterres et bosquets, le verger et le potager sont aujourd'hui restaurés. Un parcours découverte relatant l'histoire du site vous est proposé.

Le domaine abbatial constitue un ensemble captivant d'un point de vue historique et saisissant de beauté, bénéficiant d'une vue en perpétuel renouvellement sur la vallée de la Seine.

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Le Colombier de Boos

© Julien Paquin

Parmi les divers colombiers que recèle la Seine-Maritime, celui de Boos est l’un des plus remarquables, classé Monument historique depuis 1889 et particulièrement bien décoré.

Cet édifice octogonal du XVIe siècle, avec sa porte Renaissance, fut construit par les abbesses de Saint-Amand. C’est vers 1520, durant son abbatiat (1518-1531), que Guillemette d’Assy fait décorer le colombier de Boos avec des carreaux faïencés de tradition anversoise représentant des figures de fantaisie ou des visages d’hommes et de femmes. Ces carreaux ont longtemps été attribués, par erreur, à l’œuvre de jeunesse du céramiste Masséot Abaquesne (vers 1500-1564).
 
Visite sur réservation uniquement au 02 35 15 69 11.
N14, rue du Colombier 76520 Boos

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