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Mémoire autour des crues de la Seine
Publié : Il y a 8 mois
En novembre 2021 était inaugurée à Duclair « Amplitude », une installation artistique en bord de Seine pour sensibiliser les riverains aux crues du fleuve. Autour de cette oeuvre, la compagnie artistique Spark est intervenue au mois de janvier auprès des résidents de l’Ehpad de Duclair pour travailler sur la mémoire longue.
« C’était une volonté du Département de mettre en place des actions qui valorisent l’œuvre et permettent aux habitants de se l’approprier davantage », explique Hélène Bisson, chargée de développement culturel au sein de la collectivité. Mise en place en 2021 à l’initiative du Département dans le cadre du projet « Seine de crues », « Amplitude » est une installation créée par l’agence d’architectes plasticiens Les Nouveaux Voisins sous forme de quatre volées d’escalier en acier corten dont le but est d’amener les riverains à observer le fleuve et ses mouvements. À la fois œuvre d’art et repère de crue, à proximité de l’embarcadère du bac de Duclair, « Amplitude » a ainsi vocation à devenir un marqueur visuel des débordements de la Seine, comme à Paris le célèbre Zouave du pont de l’Alma. Mais encore faut-il que la population l’identifie comme tel.
Une résidence culturelle
À la suite d’un appel à projet du Département, c’est donc à la compagnie artistique Spark, basée à Rouen, qu’a été confiée cette mission de faire vivre « Amplitude » et d’éveiller l‘attention des Duclairois sur le sujet de la montée de eaux. Composée d’une équipe de deux plasticiennes, de deux musiciens, d’un comédien scénographe, mais également d’un scientifique spécialiste de la mécanique des fluides appliquée aux événements climatiques, Spark a prévu ainsi de mener de janvier à juin, dans le cadre d’une résidence culturelle, plusieurs actions pédagogiques. La première vient d’avoir lieu à l’Ehpad L’Archipel. « Quatre ateliers ont été organisés au mois de janvier avec les résidents pour créer des montages photos à partir d’images d’archives des bords de Seine », explique Marie Mellier, plasticienne de la compagnie. Au fil des échanges, des souvenirs ont refait surface : « nous avons beaucoup parlé du mascaret qui rythmait encore la vie à l’époque de leur enfance mais également du bac et des barques que certains ont connu pour traverser le fleuve », poursuit-elle. Ces montages photos seront exposés au printemps sur les quais pour être partagés avec les passants.
Conférences et fresque participative
D’autres interventions sont ensuite programmées tout au long de cette résidence : en février, un atelier percussion sur le thème de l’eau sera mené avec les collégiens, couplé avec une fresque participative associant l’école de la commune. En mars, avril et mai, des pochoirs seront réalisés avec les Duclairois pour baliser des chemins convergeant vers « Amplitude », une fresque sera peinte et des graffs dessinés au sol par les plasticiennes ; enfin, des conférences sur le thème « art et sciences » seront proposées à destination d’un public large. À l’issue de ce travail, une restitution sera faite à l’occasion du festival duclairois, Les Canardises, qui aura lieu cette année les 1er et 2 juin.
« C’était une volonté du Département de mettre en place des actions qui valorisent l’œuvre et permettent aux habitants de se l’approprier davantage », explique Hélène Bisson, chargée de développement culturel au sein de la collectivité. Mise en place en 2021 à l’initiative du Département dans le cadre du projet « Seine de crues », « Amplitude » est une installation créée par l’agence d’architectes plasticiens Les Nouveaux Voisins sous forme de quatre volées d’escalier en acier corten dont le but est d’amener les riverains à observer le fleuve et ses mouvements. À la fois œuvre d’art et repère de crue, à proximité de l’embarcadère du bac de Duclair, « Amplitude » a ainsi vocation à devenir un marqueur visuel des débordements de la Seine, comme à Paris le célèbre Zouave du pont de l’Alma. Mais encore faut-il que la population l’identifie comme tel.
Une résidence culturelle
À la suite d’un appel à projet du Département, c’est donc à la compagnie artistique Spark, basée à Rouen, qu’a été confiée cette mission de faire vivre « Amplitude » et d’éveiller l‘attention des Duclairois sur le sujet de la montée de eaux. Composée d’une équipe de deux plasticiennes, de deux musiciens, d’un comédien scénographe, mais également d’un scientifique spécialiste de la mécanique des fluides appliquée aux événements climatiques, Spark a prévu ainsi de mener de janvier à juin, dans le cadre d’une résidence culturelle, plusieurs actions pédagogiques. La première vient d’avoir lieu à l’Ehpad L’Archipel. « Quatre ateliers ont été organisés au mois de janvier avec les résidents pour créer des montages photos à partir d’images d’archives des bords de Seine », explique Marie Mellier, plasticienne de la compagnie. Au fil des échanges, des souvenirs ont refait surface : « nous avons beaucoup parlé du mascaret qui rythmait encore la vie à l’époque de leur enfance mais également du bac et des barques que certains ont connu pour traverser le fleuve », poursuit-elle. Ces montages photos seront exposés au printemps sur les quais pour être partagés avec les passants.
Conférences et fresque participative
D’autres interventions sont ensuite programmées tout au long de cette résidence : en février, un atelier percussion sur le thème de l’eau sera mené avec les collégiens, couplé avec une fresque participative associant l’école de la commune. En mars, avril et mai, des pochoirs seront réalisés avec les Duclairois pour baliser des chemins convergeant vers « Amplitude », une fresque sera peinte et des graffs dessinés au sol par les plasticiennes ; enfin, des conférences sur le thème « art et sciences » seront proposées à destination d’un public large. À l’issue de ce travail, une restitution sera faite à l’occasion du festival duclairois, Les Canardises, qui aura lieu cette année les 1er et 2 juin.