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Cantons à la carte

Plongez au coeur du canton de Darnétal

©Mathieu Deshayes
En Seine-Maritime, les collégiens utilisent l’Espace Numérique de Travail (Arsene 76) mis en place par le Département. Afin que chacun puisse y accéder, la collectivité équipera tous les élèves en matériel informatique d’ici 2025.

Éducation. Les cartables sont légers au collège Émile-Verhaeren de Bonsecours. Et pour cause, fini les livres scolaires qui font courber le dos des élèves : l’établissement est passé à la dématérialisation. Sur l’un des ordinateurs du CDI, Yanis, en classe de 5e, est connecté à Arsene 76 et feuillette en ligne son manuel d’espagnol. « En classe, les professeurs nous prêtent des livres et pour nos devoirs à la maison, on retrouve tout sur Internet. » Un système efficace et rendu possible grâce à l’évolution de l’ENT. Après avoir intégré un module de visioconférence en fin d’année dernière puis une suite bureautique, Arsene 76 est devenu l’outil indispensable du cartable du collégien. Cahier de texte, notes, emploi du temps, mais aussi cours en ligne et documents étudiés en classe y sont accessibles. Un outil pratique pour réviser le soir ou rattraper ses leçons lorsque l’on est absent. Mais qu’en est-il de ceux qui ne sont pas équipés en informatique à domicile ? Bertrand Bellanger a annoncé, à l’occasion de sa visite au collège Émile-Verhaeren le vendredi 17 septembre, que le Département dotera les professeurs, les documentalistes et les 17 000 élèves de 6e d’un équipement numérique mobile (tablette ou PC portable) dès la rentrée 2022. Ce projet, porté sur 4 ans, en lien avec l'Éducation nationale, représente un investissement de 40 millions d’euros. « Le numérique est aujourd’hui indispensable à la pédagogie. En allégeant le cartable des élèves, on améliore leur quotidien », explique le Président. « D’autant plus qu’avec les livres en ligne, on peut zoomer, ce qui est très utile pour les élèves souffrant de dyslexie ou de dyspraxie », souligne Marion Ducouret, professeure documentaliste.

Présentation du canton

Laurent GrelaudSéverine Groult
Le canton de Darnétal est situé au sud du département, dans l’agglomération rouennaise. Il recense 38 063 habitants. Au total, il se compose de quinze communes parmi lesquelles Belbeuf, Fontaine- sous-Préaux, Les Authieux-sur-le-Port-Saint-Ouen, Bonsecours ou encore Saint-Léger-du-Bourg-Denis. Séverine Groult et Laurent Grelaud en sont les conseillers départementaux.

Le lieu : le bois du Roule

Amateurs de VTT, de course à pied ou de balade, le bois du Roule est un site incontournable à Darnétal. Chênes, hêtres, bouleaux et conifères s’élèvent de chaque côté des sentiers où les promeneurs profitent de l’atmosphère relaxante du lieu. La forêt est devenue le refuge de nombreuses espèces d’oiseaux, observables au cœur du bois. En partie défriché par les troupes allemandes pendant l’Occupation, le bois du Roule est aujourd’hui un Espace Naturel Sensible (ENS) protégé par le Département où de nombreuses animations autour de la préservation du patrimoine naturel sont organisées tout au long de l’année.

La personnalité : Daniel Deprez, directeur du théâtre de l'Echo du Robec

Daniel Deprez
« Quand j’ai visité ce lieu pour la première fois, j’ai eu un coup de foudre. C’est un bâtiment qui a une âme », raconte Daniel Deprez, directeur et copropriétaire du théâtre de l’Écho du Robec à Darnétal. En 2006, Daniel et trois amis comédiens rachètent cette ancienne usine de teinturerie située entre le Robec et l’Aubette pour en faire un lieu à leur image, dédié à la culture. La scène accueille toute l’année de nombreuses troupes et une école de comédie. Et pour voir le directeur sur les planches, rendez-vous tous les dimanches du 28 novembre au 6 février dans la pièce Fin de partie de Beckett, mise en scène avec sa compagnie Le théâtre de l’Écho.

La petite histoire : une chapelle atypique

Chapelle

À Belbeuf, à défaut d’une maison bleue adossée à la colline, comme le dit la chanson, c’est un clocher qui se détache de la falaise. Nichée au creux du rocher, semi-troglodytique, semi-couverte de chaume, la chapelle Saint-Adrien offre une vue panoramique à ses visiteurs. Et bien des légendes y sont racontées depuis que deux ermites se seraient plantés une épingle dans leur propre chair pour aider une jeune fille à se marier. Dès lors, pèlerins, marins et jeunes femmes venaient y implorer aide et protection. Momentanément inaccessible pour risque d’éboulement, il faut s’adresser à la mairie pour pouvoir la visiter.

25 000 €

C’est la subvention versée en 2021 par le Département à la ressourcerie “Résistes” pour son engagement envers les acteurs de l’économie sociale et solidaire du territoire.